Sunday, September 18, 2011

Jérusalem, nouvelle épousée et maîtresse des cités

Students at the Tayelet Haas in Jerusalem
In the suspenseful anticipation leading to the momentous advent of Palestinian statehood, a generous commenter has posted French translations of Ismael's poems to my blog. Ismael's original Arabic and (somewhat rough) English translations can be found here and here. It is much appreciated, Bruno!

As if on on cue, Ismael's poems remind us that Jerusalem is already a "shared" state. Perhaps to an extent greater than any city, a city beyond state.  Maybe Jerusalem is, in this respect, more a city than any other city.  I certainly felt that in my three years as a student there.  To me, she is my eternal home city.  Returning to architectural studies after I left her, it was thinking of my life in Jerusalem that led me to focus on urban design in my graduate design studies (my thesis was on "sharing Jerusalem").

Jerusalem is like the earth: despite our mutual hatreds, we must learn to share this "Bride of the Cities". Few standard-bearers, among the possessions of mankind, can be as great instructors of peace as this "Citadel of Light".  Or claim such an incredible stake in it.

Jerusalem at sundown (the sunlight is falling on Palestinian East Jerusalem)




Here is Bruno's translation of Prof. Ismael Obydat's "Bride and Mistress of the Cities ...Jerusalem".

Entre les collines elle se dresse hautaine et coquette
Sublimée par le Très-Haut frappé d'ébahissement
Nouvelle épousée toute parée des étoiles du firmament
Bénie par le Tout-Puissant et ennoblie par les prophètes.

A son nom les oiseaux répondent en chantant le matin
Et le soir les colombes encore somnolentes roucoulent sur ses murailles
Pendant que les chevreaux se laissent plonger dans la torpeur suave de son giron

Mon esprit s'est unifié au tien
Tout comme la lumière à la clarté... nulle obscurité
Tout comme l'eau à toute substance aqueuse... nulle soif
La mort ne peut nous séparer
Ni personne ne peut attenter à notre amour
Toujours nouvelle épousée... toujours plus câline et provocante
Jérusalem, ville des lumières

De par mon esprit je m'élance vers toi
Chaque jour je franchis en courant le seuil de ta porte
Et m'envole très haut et très loin emporté par la brise
Des senteurs de l'encens et des parfums
S'exhalant de chacune de tes cours et marchés.

Je monte sur tes balcons garnis de drapeaux
De paix, d'amour, de fête
Et promesse de bonheur.

Tout comme l'esprit porte les germes de l'amour envers toi
Et les a ensemencés.
Mon esprit se laisse porter à œuvrer à la floraison croissante de
Tes étendues incommensurables.

Au lever du soleil j'embrassechaque lopin de tes terres
Et les soirs de pleine lune je te chuchote à l'oreille
Mon amour passionné.
En t'aimant je suis roi et toi tu es ma reine et le reine universelle
De tous les coeurs... Jérusalem

Je te resterai fidèle en amour Jérusalem et t'en fais la promesse.

Mon amour est immortel.
Quand tout passe, tout s'en va pour toujours.

Toujours gaie, lumineuse et coquette
Nouvelle épousée et maîtresse des cités
Cités des prophètes... cité de prospérité et de lumière.

(Poéme composé à Jérusalem par le professeur Ismael Obydat)